De 1988 à 2000, la commune de SIAUGUES-STE-MARIE a perdu 19 exploitations agricoles et elle ne compte plus aujourd'hui que 61 exploitations qui emploient une centaine d'actifs. Ces exploitations, pour la plupart axées sur la production laitière, ont une superficie moyenne de 45 ha répartis par moitié en terres labourables ou en surfaces toujours en herbe. La plupart de ces exploitations utilisent largement les techniques modernes. Créé il y a plus de vingt ans, le marché aux veaux de SIAUGUES demeure un des plus importants du département. En moyenne, il draîne chaque dimanche matin une centaine d'agriculteurs venus des communes et cantons voisins soit pour vendre leur veau soit pour suivre les cours. Afin de répondre aux exigences sanitaires en vigueur, la Communauté de Communes du Langeadois a décidé de construire un bâtiment moderne à l'entrée du bourg. |
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La méthanisation consiste à traiter les déchets organiques et permet d’obtenir une énergie renouvelable d’une part, et un digestat utilisable comme fertilisant d’autre part (valorisable par épandage comme amendement de qualité). Les déchets sont composés par les effluents d’élevage (lisier, fumier) et d’autres coproduits fermentescibles (résidus de cultures issues de céréales, de lentilles,… les co-substrats industriels et de collectivités : déchets de brasserie, de fromagerie, graisse d’abattoir, résidus de tontes, biodéchets,…). Les effluents et les matières plus solides sont introduits dans les digesteurs (importantes cuves fermées), puis sont chauffés et brassés sans entrée d’air et à l’abri de la lumière. En l’absence d’oxygène, les bactéries naturellement présentes dans les lisiers transforment les déchets en biogaz, essentiellement composé de méthane. En moyenne les substrats restent 50 jours dans le digesteur. La production de biogaz est utilisée dans une unité de cogénération permettant la production de chaleur et d’électricité. La méthanisation permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre (rejets de protoxyde d’azote (N2O), d’ammoniac (NH4) et de méthane (CH4). Le biogaz agricole, énergie exemplaire selon le ministère de l’écologie, commence à se développer en Auvergne puisque deux installations ont vu le jour en Haute-Loire en 2010. le GAEC du Roitelet est une exploitation de 170 hectares de type polyculture élevage (engraissement de bovins). |
Un accord avec dix agriculteurs a été pris pour alimenter l’unité de méthanisation et en valoriser le digestat. Le cogénérateur de 250 kW électrique produit et vend de l’électricité à EDF. La chaleur récupérée est valorisée dans les digesteurs de l’installation et dans l’entreprise de traitement de surface attenante par l’intermédiaire d’un réseau de chaleur.
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